Burn-in, présentéisme | La surchauffe avant l’implosion

Quand le Présentéisme au Travail est le Signal d’Alarme du Burn-in, ou pré-Burnout.

Source Pixabay | Quand la surchauffe du burn-in annonce l’implosion du burn-out

Connaissez-vous le burn-in, cet état de vulnérabilité défini également comme pré-burnout ? Cette surchauffe avant l’implosion, directement liée au stress professionnel, est un signal d’alarme. Il faut apprendre à le détecter pour mieux s’en protéger. Dans cet article, nous définirons la place du présentéisme dans le syndrome du burn-in. Puis, vous découvrirez mes 3 conseils à appliquer pour retrouver le chemin du bien-être au travail.

Présentéisme ou Burn-in professionnel ? Définitions

Le surmenage au travail et le présentéisme sont-ils synonymes ? Quand peut-on évoquer un burn-in ? Pourquoi parle-t-on de pré-burnout ? Avant de vous prodiguer 3 conseils importants, je partage avec vous la définition de ces signaux d’alerte de stress au travail.

Le présentéisme au travail, synonyme de surmenage

Le stress au travail est parfois positif : il vous motive et vous pousse à donner le meilleur de vous-même. Mais attention de ne pas dépasser vos limites. Votre anxiété est souvent liée à une peur. Vous craignez de :

  • ne pas être à la hauteur de vos responsabilités ;
  • perdre votre emploi par manque de productivité ;
  • manquer de clients et donc de revenus si vous êtes freelance…

Les premiers signaux d’un burn-in apparaissent souvent suite à l’accès à davantage de responsabilités, ou à une surcharge de travail ponctuelle. Vous ne comptez plus vos heures et avez la sensation que ce n’est jamais assez. Au début, vous tenez le coup en buvant plus de café, en prenant des compléments alimentaires ou autres stimulants. Le moral tient, mais le corps présente les signes du surmenage professionnel. Le système nerveux lâche petit à petit et somatise. Vous ressentez alors différents symptômes :

  • insomnie ;
  • troubles digestifs ;
  • céphalées ;
  • fatigue chronique ;
  • perte d’appétit ;
  • troubles de la concentration ;
  • troubles de l’humeur…
Source Pexels | Des signes de stress intense peuvent être le signal d’alerte d’un burn-in.

La surcharge de travail et la pression que vous vous imposez sont excessives. Vous venez travailler pendant vos arrêts maladie. Votre assiduité devient alors du présentéisme contemplatif : vous êtes présent, mais votre esprit est ailleurs. Vous êtes inefficace mais inconscient de votre état. C’est le principal signe du burn-in, il doit vous alerter.

 À RETENIR :
De la même manière que la fièvre est le symptôme principal d’une grippe, le présentéisme est le symptôme principal du burn-in.

Le burn-in, dernière alerte avant le burn-out

On pourrait traduire le mot “burn-in” par “surchauffe interne”. En informatique, on pousse alors la tension électrique d’un appareil à un niveau plus élevé que la normale pour tester sa résistance.

Dans l’ouvrage Les faces cachées du burn-out, les auteurs définissent le burn-in de cette manière :
« Le burn-in consiste ainsi à continuer de prester, même quand on n’en est en réalité plus capable, physiquement ou psychiquement. Il reste sous-documenté car inhérent à une certaine culture du travail […] ».

Le burn-in est donc une forme spécifique de souffrance au travail. Vous êtes pris dans un cercle vicieux, tel qu’illustré sur l’infographie ci-dessous.

Infographie par Cécile JdP

 Si vous vous sentez concerné, lisez la suite de cet article. Vous y trouverez mes 3 conseils pour sortir du burn-in pendant qu’il est encore temps.

Dans les pays scandinaves ou aux États-Unis, contrairement à la France, on a une image positive de l’employé qui part à l’heure : il est productif. Selon le site d’informations Les Échos, le présentéisme français est contre-productif. Pourtant, soigner son équilibre vie professionnelle/vie personnelle est indispensable pour garder son efficacité.

Sur l’infographie suivante, Taty Lauwers nous permet de mieux visualiser l’ordre dans lequel apparaissent les symptômes de maladaptation au stress.

Le burn-in ou pré-burnout correspond au stade 4. Vous devez absolument agir avant le stade 5 qui représente le point de non-retour : le burn-out.

 Pour en savoir davantage sur le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, téléchargez le Guide d’aide à la prévention, réalisé notamment par la DGT (Direction Générale du Travail).

Il est maintenant temps de découvrir mes 3 conseils pour agir sans attendre en cas de présentéisme avéré.

3 Conseils si vous présentez les symptômes d’un surmenage

Comme nous venons de le voir, le surmenage n’est pas à prendre à la légère. Il peut vous mener droit vers le burn-out, sauf si vous agissez dès maintenant.

1 – En parler à votre employeur : il existe des solutions au présentéisme en entreprise

Le premier réflexe est d’informer votre employeur de votre état. Prenez le temps de lui exposer votre situation de stress, votre surmenage et vos besoins. Parlez-lui de ce qu’il aura à gagner en agissant pour le bien-être de ses salariés.

En effet, en 2019, Malakoff Humanis a mené une étude sur l’absentéisme au travail. Il en est ressorti que les employés n’avaient pris leur arrêt maladie que partiellement dans 11 % des cas, et pas du tout dans 17 % des cas. La première raison invoquée par les salariés ? Il n’est pas dans leurs habitudes de se laisser aller, pour 39 % d’entre eux. Ce résultat montre à quel point le présentéisme est ancré dans la culture française.

Pourtant, selon HelloWorkPlace, le présentéisme représente jusqu’à 61 % des pertes d’une entreprise liées à la santé de ses collaborateurs (contre 10 % pour l’absentéisme). En effet, un employé inefficace sur le long terme coûte très cher à ses employeurs. Mieux vaut un collaborateur absent quelquefois, mais productif lorsqu’il est à son poste. Les entreprises ont donc tout à gagner en prenant soin de leurs salariés et en les encourageant à respecter leurs horaires de travail, jours de repos et arrêts maladie.

Heureusement, de nombreux chefs d’entreprises français pratiquent désormais un management plus humain. Pour prévenir le présentéisme dans leurs équipes, ils proposent :

  • davantage d’écoute et de confiance ;
  • des animations (ex : séances de sophrologie offertes sur la pause déjeuner) ;
  • des aménagements bien-être dans l’entreprise (salle de sport, baby foot, espace repos pour faire la sieste…) ;
  • de montrer l’exemple en respectant leurs propres horaires de travail et leur temps de repos.

Quelle que soit la réaction de votre manager ou employeur, poursuivez votre action avec mon conseil n°2.

2 – Prendre du recul pour enrayer la surchauffe avant l’implosion liée au stress au travail

Prenez du repos, des congés, ou si nécessaire, un arrêt maladie. Faites une vraie pause. Dégagez-vous du temps pour pratiquer des activités qui vous apportent du bien-être. Passez du temps avec vos proches et parlez-leur de votre surmenage. Réfléchissez à vos priorités.

Soyez serein, votre employeur et vous serez gagnant quand vous reviendrez avec une meilleure forme physique. Mais attention, ne reculez pas pour mieux sauter. Prenez le temps qu’il faut et revenez avec un mental différent. Désormais, c’est vous qui montrez l’exemple ! En vous respectant, vous serez respecté. Astreignez-vous à ne pas dépasser un certain nombre d’heures de travail par semaine.

Si vous êtes freelance, peut-être avez-vous perdu de vue vos objectifs premiers : profiter de votre temps libre comme bon vous semble. Il est temps pour vous d’inverser la tendance. Vous travaillez pour vivre, pas l’inverse.

3 – Faire appel à un professionnel : trouver la solution au burn-in tant qu’il est encore temps

Vous avez déterminé les raisons qui vous poussent au présentéisme. Vous avez écouté vos signaux d’alerte. Vous avez informé vos proches de votre anxiété grandissante au travail. Pourtant, vous sentez que vous ne parvenez pas à reprendre les commandes de votre équilibre vie privée/vie professionnelle ?

Bravo, vous avez engagé une action qui ne demande qu’à être continuée.
Rassurez-vous, il est tout à fait normal d’avoir besoin d’aide supplémentaire. Les résultats de l’étude IPSOS ci-dessous montrent que les ¾ des personnes victimes de souffrance au travail sont dans votre cas.

Le moment est venu pour vous de prendre contact avec un professionnel qui saura vous accompagner pour sortir du burn-in et ainsi vous protéger du burn-out.

  • Consultez votre médecin généraliste. Il pourra réaliser un bilan global de vos symptômes et vous prescrire un arrêt de travail, si nécessaire.
  • Rencontrez un psychologue. Il peut vous aider à verbaliser vos émotions, à mieux comprendre vos ressentis et vous soulager d’un poids psychologique important.
  • Prenez contact avec un coach en développement professionnel. Il vous sera d’une grande aide pour retrouver votre motivation et votre joie au travail. En passant à l’action, vous reprenez confiance en vous et profitez à nouveau d’un équilibre adapté à vos besoins.

Le sujet du burn-in vous touche et vous avez envie d’être aidé, ou d’aider un proche ? Plusieurs solutions s’offrent à vous.

Grâce au coaching, vous restez acteur de votre vie et vous prenez les choses en main. C’est très valorisant et excellent pour le moral.

Coach certifié en développement des potentiels professionnels, je vous propose dès maintenant de prendre rendez-vous pour une première séance de coaching gratuite. Sans engagement et sans jugement, cet échange se fait dans l’écoute et la bienveillance. Nous déterminons ensemble si le coaching est la solution adaptée pour mettre fin à votre présentéisme.

Avançons ensemble sur le chemin de votre bien-être au travail.

Sources :

https://www.gereso.com/actualites/2010/06/03/le-burn-in-la-face-cachee-du-burn-out/
https://www.helloworkplace.fr/presenteisme-contemplatif/
https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/vie-entreprise/pourquoi-il-faut-se-mefier-du-presenteisme-au-travail-1176747
https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-carriere/comment-prevenir-le-surmenage-au-travail

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David-Berger-Coach-Professionnel

Atteignez sereinement vos objectifs

Je suis David Berger, coach professionnel certifié par l’École de Coaching Francophone et adhérent à l’EMCC.

Ma force, c’est ma personnalité introvertie. J’adopte naturellement la posture basse et rassurante nécessaire à une écoute attentive de mes clients.
J’accompagne tout particulièrement les entrepreneurs et travailleurs indépendants aux alentours de Bourgoin-Jallieu, en Isère.

Vous pouvez également me contacter où que vous soyez, nos échanges ayant lieu principalement en visio. Suite à un premier entretien téléphonique offert, nous déterminons ensemble vos besoins et si mon accompagnement est le meilleur pour vous.

À bientôt,
David

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